La croissance du PIB n’aura pas été vigoureuse au troisième trimestre. Elle a au contraire été molle pour ne pas dire faible (2,1%). Dans son édition du jour, L’Economiste attribue ce niveau de progression de la richesse nationale au recul du secteur primaire sous le repli de 5,3% des activités agricoles et de 1,3% du secteur de la pêche. «La valeur ajoutée du secteur primaire s’est contractée», note le quotidien.
Idem pour celle du secteur industriel dont le rythme de progression s’est replié de 0,1 point. Cela s’explique, selon L’Economiste, par la baisse de l’extraction et des industries de transformation. Ceci dit, toutes les autres activités industrielles sont en hausse comme l’électricité (+11,3%) et le BTP (+1,3%).
La valeur ajoutée des services est restée au même niveau que celui de l’an dernier soit 3,1% tenant compte de l’amélioration des activités de services rendus à l’administration publique et la sécurité sociale. Même le commerce s’apprécie de 2,9% alors que les secteurs hôtelier et de restauration sont en recul. D’une manière générale, L’Economiste rapporte une hausse de 3% au lieu de 2,6% de l’an dernier.
Le journal pense que cette croissance s’explique également par le baisse de la demande intérieure. Les dépenses de consommation n’ont évolué que de 2%, contribuant à 1,2% à la croissance globale alors que l’apport des administrations publiques n’a pas dépassé les 0,8%. La contribution de l’investissement brut est elle négative (-2,2%)