Ingrédient indispensable de la table du ramadan, les dattes font l’objet d’une forte demande durant le mois sacré. Au marché de gros des dattes à Marrakech, l’activité commerciale enregistre sans surprise une activité des plus dynamiques. «Les gens se sont rués sur le marché pour s’approvisionner en dattes. Et ils en achètent en grande quantité, car c’est un produit très consommé durant ce mois», commente Othmane Bata, président de l’Association «Al Karam» des commerçants de dattes et de fruits secs au marché de gros à Marrakech.
Ce commerçant fait également état de la satisfaction des consommateurs, qui prennent plaisir à piocher dans les différentes variétés proposées. «Toutes les variétés se sont écoulées. Il y a une forte demande sur les dattes marocaines, mais aussi sur celles importées. Ces dernières ont sauvé la mise, car la récolte nationale de cette année a été affectée par la sécheresse», explique notre interlocuteur.
Des prix «très convenables»
Bien évidemment, la question des prix est incontournable. Malgré une «légère» hausse, notamment pour les dattes marocaines, les prix restent «raisonnables» d’après ce grossiste. «On parle beaucoup de hausse de prix, mais en comparaison avec les fruits et légumes, les prix des dattes sont restés à des niveaux très abordables», souligne Othmane Bata.
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«À titre d’exemple, les prix du kilogramme du Mejhoul oscillent entre 40 et 100 dirhams, et ceux du Feggous varient de 25 à 70 dirhams. Les prix sont très convenables, et il y a des choix adaptés à tous les consommateurs, chacun en fonction de son pouvoir d’achat», ajoute la même source.
Forte demande sur les dattes importées
Disponibles à des prix généralement plus bas, les dattes importées gagnent logiquement en popularité en ces temps d’inflation. «Les marchés nationaux ont été approvisionnés en grandes quantités de dattes importées, qui permettent de couvrir une bonne part de la demande», précise Othmane Bata.
Importées d’Algérie, de Tunisie, d’Égypte ou encore du Moyen-Orient, ces dattes se font aisément une place dans les achats, autant grâce à leur qualité que leur prix. Leurs tarifs, fait savoir Redouan Harour, commerçant au marché de gros de Marrakech, sont «généralement plus bas que ceux des dattes marocaines qui ont un peu augmenté à cause des conditions climatiques».
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Ces importations ont également permis, selon ce grossiste, de stabiliser les prix, en diversifiant l’offre et en assurant l’approvisionnement du marché. «Le kilogramme de dattes égyptiennes se négocie à partir de 14 dirhams, celui des dattes tunisiennes entre 20 et 25 dirhams, et celui des dattes algériennes à 25 dirhams. Le consommateur a le choix d’acheter les variétés qu’il désire, mais aussi au prix qui lui convient», conclut Redouan Harour.