Ce ne sont pas moins de 2500 participants qui sont attendus à Davos pour la 45 ème édition du Forum économique mondial. Parmi eux, 300 personnalités politiques, dont 40 chefs d’Etat. Cette année, au vu de la situation géopolitique et des conflits qui embrasent le monde, la politique volera la vedette à l’économie, habituellement au centre des débats durant la semaine. Une étude de Price Waterhouse Cooper, publiée mardi 20 janvier, rapporte que 72% des grands patrons interrogés s’inquiètent en premier lieu de cette instabilité géopolitique qui devient la principale menace pour l’économie, avant l’instabilité sociale (60%) et le chômage (49%).
L’heure n’est donc pas à l’optimisme à Davos où les questions de la croissance et de la relance de l’économie sont plus que jamais tributaires d’un nouvel ordre mondial préoccupant. Les prévisions du Fonds monétaire international ne sont d’ailleurs pas pour rassurer. Menace de déflation dans la zone euro, ralentissement de la croissance en Chine, tendance à la baisse du pétrole... Des points noirs qui sont au centre des préoccupations.