La Chambre des pêches maritimes de l’atlantique-centre d’Agadir (CPMAC) lance un nouveau projet de fermes mytilicoles au profit des coopératives de pêche artisanale et jeunes entrepreneurs de la région de Souss-Massa, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 6 août.
Un projet qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie Halieutis, qui fait de l’aquaculture au Maroc un levier de développement du secteur halieutique dans son axe de durabilité. Dans les détails, les études des plans d’aménagements aquacoles réalisées par l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) au niveau des différentes zones ont permis de mettre en évidence le potentiel naturel du Maroc en termes d’aquaculture, notamment de mytiliculture, à laquelle 3.000 ha ont été réservés.
Par ailleurs, l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union Européenne, qui appuie la politique de l’Etat marocain en matière de pêche durable et de bonne gouvernance des océans, a permis d’établir le programme d’appui sectoriel qui a pour objectif la création de la richesse et de l’emploi au niveau des zones côtières. Pour réussir ce challenge, le gouvernement marocain compte intégrer l’aquaculture dans le tissu économique et social de ces différentes régions maritimes en tant qu’activité à part entière, avec le développement de tous les maillons de la chaîne de valeur halieutique. C’est dans ce cadre que les coopératives de pêcheurs artisans et les jeunes entrepreneurs bénéficient d’un appui financier et technique pour l’amorçage de leurs projets de fermes aquacoles au niveau de ces différentes régions.
Ainsi, ce nouveau projet porté par la CPMAC est situé sur le site d’Imi Ouaddar à 30 Km au nord d’Agadir. Ce dernier vise à réaliser l’équipement et l’installation de 24 filières mytilicoles de 250m chacune (200m utiles) au niveau du site d'Imiouaddar, à raison de 6 filières pour chacun des quatre projets bénéficiaires. Pour ce faire, deux phases sont prévues pour l’exécution du marché. L’estimation des coûts des prestations établie par la CPMAC en tant que maître d’ouvrage est fixée à 7,28 millions de dirhams. Il va sans dire que l’ANDA a déjà finalisé les études relatives au plan d’aménagement aquacole de la région Souss-Massa où elle a identifié les espaces maritimes qui abriteront les différents types de projets aquacoles, de l’ordre de 3.150 ha.