Toujours pas de répit au niveau de la balance commerciale. Dans son édition du jour, L’Economiste relève une hausse de 1,7% du déficit avec un taux de couverture de 59,8%. Ainsi, le journal constate une légère hausse des importations à 40,7 milliards de dirhams, contre 24,3 milliards de dirhams pour les exportations.
Dans le détail, les achats à l’étranger ont été caractérisés par une forte hausse de la facture énergétique: +14,7% en raison de l'augmentation des volumes des achats de gasoil et de fuel oil, ainsi que de l'effet-prix. Les achats de produits alimentaires et de produits finis se sont aussi emballés (+12,3% et +4,3%).
L'approvisionnement en biens d'équipement a également progressé de 3,2% pour atteindre un taux de 25,3%. L’Economiste note une baisse de 56,7% des importations de demi-produits et de produits bruts, de fils, barres et profilés en fer ou en aciers non alliés.
Au niveau des exportations, le journal remarque que la hausse de 1,2% provient de l'accroissement des exportations de l'agriculture et l'agro-alimentaire (+2%), du textile et cuir (+3,6%), de l'aéronautique (+2,7%) et de l'industrie pharmaceutique (+35,6%). La surprise vient de l'automobile où les expéditions ont quasiment stagné. «La part du câblage dans ces exportations s’établit à 42,3% à fin janvier, en hausse de 0,9 point par rapport à la même période de l'année dernière. La construction automobile est à 40,8%, en retrait de 5,1 points par rapport à l’année précédente».
La situation est encore pire pour les ventes des phosphates et dérivés (-10,7%), du secteur des extractions minières (43,3%) et de l'électronique (-4,3%).
Les recettes MRE et les investissements directs étrangers sont aussi en repli. «Si les premières ont cédé 2,7%, les flux d'investissements directs étrangers ont chuté de 32,2%. Le mois de janvier est également marqué par un excédent de la balance voyage à +10,2%».