La dynamique continue à fin 2021. En effet, les signes de reprise positifs amorcés dès le deuxième trimestre 2021 se maintiennent, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 22 décembre, en se référant à la récente note de conjoncture de la Direction des études et prévisions financières (DEPF).
D’après cette entité, «l’économie nationale devrait terminer l’année 2021 avec un rebond du PIB, en volume, aux alentours de 6%». Elle estime qu’«une telle progression permettrait au PIB de récupérer 99,5% de son niveau pré-Covid (2019), enregistrant ainsi l’un des meilleurs taux de croissance de la région MENA».
Le plan de relance, la campagne de vaccination, ainsi que l'exceptionnelle campagne agricole ont fortement joué dans le redressement de l’activité économique en 2021. «Cet élan de reprise a concerné la quasi-majorité des activités économiques, bien qu’à des rythmes différenciés», précise la DEPF qui rappelle que des secteurs comme le tourisme et le transport aérien peinent toujours à se relever et subissent encore les effets de la crise.
Pour ce qui est du pouvoir d’achat des ménages, il est en progression tout comme l’investissement, stimulé par la hausse des importations des biens d’équipement, l’amélioration des recettes des IDE, l’accroissement de l’investissement budgétaire et la dynamique des créations d’entreprises, souligne le journal.
La DEPF note également un ralentissement de la croissance des crédits bancaires à fin octobre, en raison de la baisse des crédits au secteur financier et du rythme de la croissance des crédits au secteur non financier.
Pour la Direction des études et prévisions financières, «le regain de dynamisme de l’activité économique devrait permettre d’entamer un redressement progressif des équilibres macroéconomiques dès cette année, avec un déficit budgétaire qui devrait se situer à 6,2% du PIB contre 7,6% en 2020».