Plusieurs orateurs, dont le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita et la vice-secrétaire générale de l’ONU, la Nigériane Amina Mohamed, ont développé ce thème lors de cette conférence dont les travaux ont démarré hier lundi et se sont achevés ce mardi par l’adoption de la «Déclaration de Rabat».
Cette déclaration stipule dans un de ses chapitres que les PRI insistent sur le fait qu’«un changement de paradigme s’impose afin d’édifier une architecture financière international équitable et juste en mesure de réaliser le développement durable dans ses dimensions économique, sociale et environnementale en tenant compte des besoins et des difficultés que rencontrent tous les pays en développement, en particulier les pays à revenu intermédiaire».
À cet égard, les participants à la conférence, soit plus d’une trentaine de délégations, ont appelé les institutions financières internationales, les banques multilatérales de développement et les partenaires au développement à «renforcer les voies et moyens d’accroitre concrètement la marge de manœuvre budgétaires de tous les pays en développement dans le besoin, y compris les PRI, pour leur permettre d’accéder aux financements assortis ou non de conditions préférentielles de manière plus efficace, plus juste et plus équitable».
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À l’ouverture officielle de la conférence, organisée ce mardi 6 février à Rabat sous le thème «Solutions aux défis du développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation», Nasser Bourita a souligné que «les PRI constituent le véritable baromètre de l’état du développement durable dans le monde». Ces pays sont «la classe moyenne de la société internationale, celle qui porte l’économie et étalonne le niveau de développement», a-t-il ajouté.
Les conférenciers ont par ailleurs adressé leurs vives félicitations au Royaume pour avoir organisé cet évènement dont le succès vise à contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable de l’ONU à l’horizon 2030. Organisée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA), la conférence a permis de mettre en lumière le potentiel des PRI et de discuter des défis, y compris les lacunes de financement, auxquels les PRI sont confrontés dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030.