L’accord a été paraphé dans le cadre du Forum africain sur l’investissement, organisé par la Banque africaine de développement (BAD) qui se tient à Johannesburg. L’objectif est d’appuyer les pays africains, en particulier ceux de la région du Sahel ciblés par «Desert to Power», en matière de développement des technologies d’énergies renouvelables les plus adaptées à leurs conditions naturelles et à leurs besoins énergétiques spécifiques, indique un communiqué conjoint.
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Il s’agit de conjuguer l’expertise de Masen dans le développement de projets d’énergies renouvelables et l’expérience opérationnelle de la BAD dans ce secteur, notamment en matière de partage de savoir-faire, de renforcement de capacités et d’expérience, d’assistance technique, et de mobilisation des ressources nécessaires.
«Partager l’expérience qu’a développée Masen et enclencher une dynamique de développement compétitif des énergies renouvelables à l’échelle du continent africain, c’est avoir pour objectif de faire des énergies renouvelables un véritable levier de croissance inclusive», a déclaré Mustapha Bakkoury, soulignant que ce partenariat avec la BAD «est un atout certain pour concrétiser cette ambition».
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De son côté, le président du Groupe de la BAD, Ayodeji Adesina, s’est dit «fasciné» par le complexe Noor Ouarzazate, qui «a été fait avec les capacités marocaines». Ce complexe, dans lequel la Banque a beaucoup investi, est «la preuve que l’Afrique peut accomplir de grandes choses d’envergure internationale». Et d’ajouter: «Nous avons demandé au Maroc de nous accompagner dans l’initiative «Desert to Power» que la BAD est en train de développer au Sahel».
Totalisant plus d’un milliard de dollars d’engagements, les projets de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables (solaire, éolien et hydroélectrique) concentrent environ 80% du portefeuille de la BAD dans le secteur de l’énergie au Maroc, précise ledit communiqué, rappelant que la BAD a été le premier contributeur financier de la centrale Noor Ouarzazate I (160 MW) du complexe solaire Noor Ouarzazate, contribuant à près de 30% au coût global de l’investissement. La BAD contribue également au financement des centrales Noor Ouarzazate II (200 MW) et Noor Ouarzazate III (150 MW).