C’est peut-être l’épilogue de la triste affaire du Dieselgate. Dans son édition en ligne, latribune.fr annonce l’ouverture en Allemagne du procès de Volkswagen, qui «espère tourner la page du dieselgate» dans laquelle il est accusé d'avoir équipé 11 millions de voitures diesel d'un logiciel qui active les systèmes anti-pollution seulement en phase de test.
Ce procès qui devra durer, comme le pressent le journal français, jusqu'en 2019, ne concerne cependant pas les faits de triche, mais plutôt le fait de ne pas avoir informé les actionnaires des risques encourus et du préjudice financier de cette affaire. Or, les actionnaires sont des fonds d'investissement et des petits actionnaires (près de 3.560 plaignants). Selon le quotidien, «ils estiment avoir perdu beaucoup d'argent sur les mensonges du constructeur automobile», l'action Volkswagen ayant effectivement plongé de 40% en Bourse suite à cette affaire. Les estimations du préjudice s’élèvent à près de 9 milliards d'euros, qui correspondent aux pertes liées à la chute du cours.
Aux magistrats de «déterminer si la direction de Volkswagen était au courant du dispositif de triche et si elle avait connaissance des risques pénaux encourus aux États-Unis», où elle s’est déjà acquittée de 27 milliards de dollars d'amendes et de réparations en tout genre.
Aujourd’hui, les actionnaires réclament réparation à hauteur du préjudice subi.
