Droit de grève: le texte adopté est «équilibré» selon la CGEM

Siège de la CGEM à Casablanca

Siège de la CGEM à Casablanca.

Dans un message adressé aux membres de la CGEM, dont Le360 détient une copie, le président du patronat, Chakib Alj, se félicite de la promulgation de la loi 97.15 relative à l’exercice du droit de grève qui, dit-il, «marque un tournant dans l’histoire du dialogue social du Maroc».

Le 06/02/2025 à 19h11

Doter le Maroc d’un cadre juridique clair et équilibré sur l’exercice du droit de grève était une priorité majeure de notre mandat à la présidence de la CGEM, a rappelé Chakib Alj dans une correspondance adressée aux membres du patronat, au lendemain du vote en deuxième lecture du texte sur le droit de grève à la Chambre des représentants.

«Le texte qui a été adopté est équilibré: il garantit d’une part l’exercice légitime du droit de grève des salariés et d’autre part, la liberté de travail à travers des règles claires pour protéger les non-grévistes, les employeurs et l’entreprise. Il offre, par ailleurs, un cadre propice à la résolution pacifique et concertée des différends qui peuvent survenir dans la vie d’une entreprise», lit-on dans le message du président de la CGEM.

Et d’ajouter: «Cette loi contribuera résolument à améliorer l’environnement des affaires au sein de notre pays, à consolider la confiance des investisseurs nationaux et internationaux et à renforcer la compétitivité de toutes les entreprises, notamment les TPME.»

La CGEM se dit engagée et déterminée pour poursuivre l’amélioration de l’environnement économique. En effet, rappelle Alj, les accords sociaux tripartites signés en 2022 et en 2024, prévoient d’autres réformes tout aussi structurantes. «Nous allons donc poursuivre cette dynamique de réformes avec la même détermination et le même esprit de concertation, en faveur d’un cadre législatif qui soutient durablement le développement économique et social de notre pays», a-t-il noté.

Dans ce sens, poursuit-il, «nous sommes pleinement mobilisés pour la révision juridique et institutionnelle du cadre de la formation professionnelle et la modernisation du Code du travail. Ces deux réformes sont essentielles pour accompagner la montée en gamme de notre tissu entrepreneurial et mieux répondre aux réalités du marché de l’emploi».

Par Ayoub Khattabi
Le 06/02/2025 à 19h11

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