Le commerce en ligne gagne beaucoup de terrain. A tel point que L’Economiste, dans son édition du 29 janvier, lui prédit «un bel avenir», avec «la transformation digitale aussi bien dans le secteur public que privé et l’intensification de l’utilisation des moyens de paiement électroniques». Il n’y a qu’à voir l’ampleur des réalisations au cours des dernières années. Le journal se base sur les chiffres de l’exercice 2018 du Centre Monétique Interbancaire (CMI), qui montrent que «les volumes traités ont bondi aussi bien en nombre qu’en valeur, avec des perspectives de hausses +25,4 et +24,4%. L’exercice passé s’est ainsi caractérisé par la réalisations de 8,3 millions d’opérations représentant un volume de plus de 3,2 milliards de dirhams. Le quotidien économique insiste sur le fait que les «transactions par cartes marocaines s’accaparent les 98% du nombre d’opérations (8 millions d’opérations) et 92% du montant (3 milliards de dirhams)».
Ces chiffres sont répercutés sur les sites. L’Economiste dénombrait 945 sites actifs en 2018, en augmentation de 142 sites par rapport à 2017. Il relève que, «pour l’année 2018, 444 nouveaux sites marchands ont rejoint la plateforme de paiement en ligne du CMI, dont 221 ont été constatés comme des sites marchands actifs en 2018 même».
L’Economiste souligne que 4 catégories de sites concentrent, en 2018, 75% du montant total réglé en ligne avec une carte. Il évoque les portails des opérateurs Télécom, des compagnies aériennes, des régies de distribution d’eau et d’électricité et des services gouvernementaux. A ceux-là s’ajoutent ceux des hôtels, du transfert d’argent, du transport (non aérien), des écoles et des Marketplace.