Échanges commerciaux entre l’Inde et le Maroc: des opportunités à saisir

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Revue de presseKiosque360. L’Inde représente 2,5% des échanges extérieurs du Maroc, comme l’indique la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF) dans sa dernière analyse. Dans son viseur, les échanges commerciaux entre les deux pays, dont les opportunités à saisir.

Le 03/02/2021 à 19h15

Les échanges commerciaux entre l’Inde et le Maroc sont au cœur du dernier profil-échanges de la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF), qui examine ainsi les failles commerciales entre les deux pays et trace les opportunités à saisir pour rebooster ces échanges, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 4 février, tout en précisant que la balance commerciale ressort déficitaire de 2,9 milliards de dirhams en 2019, alors qu’elle était structurellement excédentaire sur les années précédentes.

L’une des pistes lancées par la DEPF? La complémentarité commerciale. En effet, sur les 5.269 produits échangés, 5% sont des spécialisations du Maroc pour lesquelles l’Inde est un importateur net et 31% sont des spécialisations de l’Inde constituant une opportunité de complémentarité puisque le Maroc en est importateur net.

En 2019, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 19,4 milliards de dirhams, soit +14,3% par rapport à 2018. Néanmoins, la forte progression des importations contraste avec la chute des exportations, comme le note la DEPF qui précise qu’en 2019, le Maroc a réalisé des expéditions de l’ordre de 8,2 milliards de dirhams, soit -20%, après une montée en flèche de 61% en 2018. L’explication? Le repli de 27% des ventes d’engrais naturels et chimiques, malgré la hausse de 2,6% de l’acide phosphorique et de 2% des phosphates bruts.

Au Maroc, 200 entreprises indiennes sont implantées, que ce soit dans le secteur de l’automobile, du tourisme, de l’offshoring, des nouvelles technologies de l’information, des mines, de la chimie, du textile ou dans l’industrie pharmaceutique. Aussi, comme le souligne la DEPF, ces domaines représentent-ils un véritable gisement d’opportunités permettant ainsi aux deux Etats d’élargir leurs intérêts économiques communs sur les marchés étrangers (européens, arabes, africains et asiatiques).

Par Fayçal Ismaili
Le 03/02/2021 à 19h15