C’est le jackpot pour les projets «verts»! Les bailleurs de fonds semblent particulièrement séduits par ces produits, au point que plusieurs mécanismes de soutien ont été lancés par les principales institutions internationales.
Dans son numéro du lundi 8 juillet, l'Economiste rapporte que la Berd, l’AFD, la BEI, KFW, Green climate Fund et la SFI font partie de ces établissements qui soutiennent fortement les projets verts, à travers des financements directs ou indirects.
Il n’empêche que malgré cette mobilisation, l’accès aux sources de financement n’est pas toujours facile. Comme le souligne la publication, ceux qui y ont accès réussissent souvent leurs projets d’efficacité énergétique alors que d’autres pas.
Selon la même source, il y aurait actuellement 260 projets ayant pu bénéficier de soutien financier de la part d’institutions internationales, dont la Banque mondiale à travers la SFI. Cette dernière a d’ailleurs lancé un programme dédié, dénommé «Green Business Booster». Il s’agit là d’un outil de levée de fonds qui cible les technologies propres.
Pour sa part, ajoute le journal, la Berd intervient sur le marché du «vert» depuis 2012 déjà avec des financements totalisant plus de 1,8 milliard d’euros. Près de 14% de ces financements sont dédiés à l’énergie au Maroc. D’autres établissements, comme le Centre de financement et de transfert de technologie climatiques, contribuent également au développement du secteur. Celui-ci a, par exemple, lancé un programme visant à subventionner à hauteur de 25% du coût des technologies utilisées dans le cadre de ce genre de projet.
Ce ne sont là que des exemples cités par l’Economiste de ces institutions internationales qui ne lésinent pas sur les moyens pour soutenir le développement d’une économie verte dans le monde. Et avec son ambition dans ce domaine, le Maroc peut clairement en profiter.