Renault consolide sa présence au Maroc. Le constructeur automobile vient ainsi de lancer un nouvel écosystème. Cité par L’Économiste dans son édition de ce lundi 11 avril, Bernard Cambier, directeur des opérations Afrique, Moyen-Orient et Inde du groupe Renault, annonce que cet écosystème «donnera le turbo» aux activités au Maroc. À cette occasion, trois conventions ont été signées, vendredi 8 avril, à Rabat, en présence du roi Mohammed VI.
L’Économiste rapporte que la première convention concerne la mise en place de l’écosystème Renault, tandis que les deux autres portent sur la mobilisation du foncier industriel par l’État et sur la formation professionnelle dans le secteur automobile.A travers ce nouveau projet, affirme le journal, Renault entend attirer des fournisseurs pour une réelle progression du taux d’intégration du tissu industriel local, jusque-là marginalisé malgré la véritable révolution qu'a connue le secteur automobile dans le royaume. Ce n’est pas le seul chantier à devoir être opérationnalisé. Car il faut savoir que, malgré la nette amélioration des ventes de Renault à l’étranger à partir du Maroc (8,8 milliards de dirhams de valeur globale enregistrée au cours de la période janvier-février 2016), la valeur ajoutée locale reste très en-deçà des attentes.
Ce projet devrait augmenter le taux d’intégration locale à 65%, soit le double du taux d’intégration actuelle. Mais ce n’est pas par hasard que le constructeur automobile veut renforcer son assise au Maroc. En effet, Renault dit vouloir faire du Maroc «une importante base régionale dont une grande partie de la production est destinée à l’export», souligne Bernard Cambrier.