A un moment où les consommateurs souffrent du poids des impôts, Mohamed El Ouafa, ministre délégué des Affaires générales et de la gouvernance, a annoncé une très bonne nouvelle. Conscient de la pression fiscale et des prix élevés à la pompe, à cause de la TVA et de la TIC, il a annoncé que le gouvernement travaillait pour faire en sorte d'aller vers un allégement des taxes dans la composition tarifaire des prix à la pompe. A ce propos, le ministre a laissé entendre que la baisse des cours à l'international n'avait qu'un impact partiel sur les prix à la pompe. “Nous importons les produits pétroliers raffinés en raison de l'arrêt de la production au niveau de la Samir, pour des raisons connues de tous. Le cours comptabilisé par les compagnies pour le pétrole raffiné est celui de Rotterdam”, a t-il déclaré au Parlement, rapporte Aujourd'hui le Maroc dans son édition du 14 juillet.
Le quotidien indique, par ailleurs, que la baisse de la pression fiscale sur les prix à la pompe doit prendre en considération certains facteurs. “Nous devons garder à l'esprit que nous sommes face aux recettes fiscales de l'État”. Il n'a cependant donné aucune précision quant au calendrier ou à la portée de la révision fiscale sur les prix des produits pétroliers à la pompe.
El Ouafa a également rappelé que la libéralisation des prix des carburants au Maroc est entrée en vigueur il y a seulement 6 mois de cela, soit début 2016. Pour le ministre, le bilan de cette libéralisation sur la première moitié de l'année en cours est positif. Et d'ajouter que la libéralisation reste dans l'intérêt des citoyens et des entreprises, sous réserve d'un niveau acceptable et raisonnable des prix à la pompe. Dans ce sens, le ministre a fait savoir que le prix du carburant, selon les données obtenues mardi, ne dépassait pas les 9,63 dirhams par litre, alors que le prix du gasoil avait atteint 7,66 dirhams par litre.
El Ouafa est aussi revenu sur l'importance de la réforme menée par le gouvernement au niveau de la caisse de compensation: “Rappelons que l'État avait dû débourser, en 2012, plus de 50 milliards de dirhams, soit plus que le budget consacré à l'investissement”.Pour rappel, la réforme de la caisse de compensation a été progressive en ce qui concerne les produits pétroliers. Aujourd'hui, seuls le gaz butane, la farine et le sucre demeurent subventionnés par la caisse de compensation.
