Électricité verte: les réseaux, le chaînon manquant

Le Conseil de l'ANRE a approuvé à l’unanimité, lundi 20 décembre 2021 à Rabat, le Code du réseau électrique national de transport (CRENT).

Elément crucial dans l’atteinte des objectifs de transition énergétique, le réseau électrique marocain doit être modernisé.. DR

Revue de presseElément crucial dans l’atteinte des objectifs de transition énergétique, le réseau électrique marocain doit être modernisé. Ce défi majeur se heurte au manque d’infrastructures appropriées et de financements conséquents. Cet article est une revue de presse tirée de Finances News Hebdo.

Le 13/05/2024 à 21h49

Le sujet est peu abordé, mais le réseau électrique représente un élément crucial dans la réalisation des objectifs de transition énergétique et de neutralité carbone. Sur cet aspect, bien des efforts restent cependant à consentir.

Le Maroc entend atteindre environ la moitié de sa capacité électrique installée à partir de sources d’énergies renouvelables d’ici 2030 et produire davantage d’électricité verte dans de petites installations décentralisées. «Cependant, l’intégration de cette production intermittente dans le réseau électrique pose un défi majeur en raison de la fiabilité offerte par les centrales traditionnelles au charbon ou au gaz», remarque Finances News Hebdo dans une analyse dédiée. Par conséquent, il est essentiel d’optimiser la gestion du réseau et la planification des systèmes électriques pour répondre à ces défis techniques.

Les énergies renouvelables requièrent bien plus que la simple production d’électricité. «Il faut aussi pouvoir l’acheminer là où elle est nécessaire. Selon les experts, ce défi majeur se heurte à quelques obstacles, notamment le manque d’infrastructures électriques appropriées et le financement conséquent», lit-on.

Le Royaume a certes renforcé son réseau de transport électrique et mis en place des politiques incitatives, mais des défis persistent. «Le réseau électrique doit être modernisé pour gérer l’intermittence des sources renouvelables et répondre à la demande croissante en électricité. Le développement de technologies de stockage et d’adaptation du réseau est crucial pour gérer l’injection variable d’électricité renouvelable, et ceci nécessite un apport financier conséquent», souligne l’hebdomadaire, citant Amin Bennouna, expert en énergie.

En lançant le Programme de développement des réseaux de transport d’électricité et d’électrification rurale (PDRTE-ER), un projet ambitieux pour moderniser son réseau électrique, le Maroc vise à augmenter la capacité du réseau national pour intégrer la production supplémentaire des énergies renouvelables et électrifier les zones rurales.

«Il explore également l’intégration de nouvelles technologies numériques dans ses systèmes électriques, notamment les réseaux intelligents qui améliorent la gestion du réseau, optimisent la consommation et permettent un stockage intelligent, fiable et durable de l’énergie», annonce Finances News Hebdo. Reste à espérer que de telles stratégies ne soient pas de simples vœux pieux.

Par Lamia El Ouali
Le 13/05/2024 à 21h49