Le groupe britannique Chariot, présent au Maroc dans des projets gaziers, a décidé d’entreprendre un examen stratégique de sa filiale Chariot Transitional Power (CTP), présente en Afrique du Sud et opérant dans la fourniture de solutions durables en matière d’électricité et d’eau et dans le négoce d’électricité.
Cet examen stratégique a pour but d’explorer les différentes options, entre la vente ou la scission, totale ou partielle, de CTP, ou son maintien au sein du groupe. «Depuis 2020, Chariot a construit un groupe centré sur l’énergie de transition couvrant le gaz naturel, les énergies renouvelables et l’hydrogène vert. Au fur et à mesure de leur développement, ces divisions ont attiré de plus en plus de capitaux de caractéristiques différentes et CTP, qui se concentre désormais sur le marché sud-africain de l’énergie, a besoin de financement à court et à moyen terme pour réaliser pleinement son potentiel», indique ledit communiqué.
La direction du groupe Chariot a fait progresser les options de financement par emprunt et par actions au niveau de sa filiale CTP et dit avoir «a reçu les indications d’un intérêt potentiel de la part d’investisseurs centrés sur l’Afrique du Sud pour financer l’activité de production d’énergie transitoire».
La division Chariot Green Hydrogen, qui est impliquée dans un projet d’hydrogène vert en Mauritanie et d’un autre au Maroc, continuera quant à elle à faire partie du groupe, ce dernier poursuivant «l’examen des options de son financement», ajoute le communiqué.
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Liant la décision d’engager un examen stratégique de CTP aux besoins imminents de financements pour le développement et la réalisation d’autres projets du groupe, Adonis Pouroulis, PDG de Chariot, a noté qu’elle intervient au moment où le groupe se recentre sur ses actifs de développement de gaz naturel à court et moyen terme au Maroc, «avec l’ambition, à moyen terme, d’offrir (aux) actionnaires un retour sur investissement issu des revenus gaziers».