L’Afrique présente un potentiel indéniable en matière d’énergies renouvelables. En effet, dans le continent, rapporte L’Economiste dans son édition du 16 novembre, 600 millions de personnes n’ont pas encore accès à l’électricité. «Il faudra attendre jusqu’en 2080 pour résorber ce déficit, autant dire une éternité, dans un contexte où les énergies fossiles dominent à 85% le mix énergétique. La menace qui plane sur l’Afrique est la baisse des réserves de pétrole et de charbon, qui l’oblige à reconsidérer la transition de son système énergétique».
Le continent présente de nombreux atouts pour attirer les investisseurs dans les secteurs du gaz et des énergies renouvelables, en particulier au Nord et à l’Ouest. Les autorités marocaines sont convaincues que l’Afrique est capable de relever le défi énergétique, à condition de ne pas gaspiller ses ressources. D’après le journal, le continent concentre 8% des réserves mondiales de gaz naturel et est bien servi en matière de solaire et d’éolien. Si l’Afrique du Nord est plus propice au développement des énergies renouvelables, la partie centrale du continent a un potentiel hydroélectrique.L’Afrique semble donc disposer d’une offre énergétique assez complète, avec des capacités géothermiques et de biomasse.
Avec le développement des EnR, le continent pourrait atteindre un double objectif: réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial et favoriser les énergies locales. Il faudra, pour y parvenir, «adopter des politiques cohérentes» qui permettraient de dépasser les obstacles. Le journal parle de législations pour «asseoir un cadre propice au développement des énergies renouvelables». Le Maroc pourrait être au centre de cette coopération énergétique régionale.