L’assurance-vie semble enfin connaître l’attrait que lui espéraient les banquiers et assureurs qui se sont lancés dans ce segment. Ainsi, rapporte L’Economiste dans son édition du lundi 17 décembre, ce produit séduit de plus en plus de Marocains.
Profitant du roadshow organisé récemment par une grande banque de la place, le journal revient sur cet intérêt que semble susciter l’assurance-vie depuis cinq ans. Ce segment connaît, en effet, une véritable dynamique qui s’est poursuivie cette année. A fin octobre dernier, les primes d’assurance-vie ont enregistré une progression de 7% pour s’établir à près de 15 milliards de dirhams. Mieux encore, elles représentent désormais près 42,8% du chiffre d’affaires du secteur des assurances.
Certes, ce segment bénéficie d’avantages fiscaux qui pourraient attirer les épargnants. Mais, pour L’Economiste, cela n’explique pas tout. Actuellement, les secteurs de l’immobilier et de la Bourse, auparavant privilégiés par les épargnants, ne sont pas vraiment en forme. Pour contourner l’essoufflement de ces deux marchés, les épargnants, notamment les plus fortunés, n’hésitent plus à s’orienter vers l’assurance-vie pour faire fructifier leur épargne. D’autant plus que l’assurance-vie offre aux épargnants beaucoup plus de souplesse que d’autres produits concurrents. En effet, précise le journal, l’épargnant peut aujourd’hui librement décider du montant de son versement et de sa périodicité. Mieux encore, un dirigeant d’entreprise, par exemple, peut faire valoir son épargne en assurance-vie pour garantir un financement pour sa société.
En d’autres termes, si l’assurance-vie semble actuellement avoir le vent en poupe, ce n’est certainement pas un hasard. Non seulement ses produits présentent des avantages indéniables pour des épargnants en quête des bonnes affaires, mais elle jouit également d’un essoufflement de ses principaux concurrents. Reste maintenant à savoir combien de temps durera cette «euphorie».