L’année 2016 n’a certainement pas été propice à l’investissement dans l’exploration pétrolière et gazière, principalement en raison des cours bas sur les marchés internationaux. Pourtant, le Maroc a pu tirer son épingle du jeu, rapporte Aujourd’hui le Maroc qui annonce, dans son édition du mardi 27 décembre, que 1,23 milliard de dirhams d’investissement ont pu être mobilisés dans ce secteur par l’Office national des hydrocarbures (ONYM) et ses différents partenaires.
Citant Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office, le quotidien précise qu’il existe actuellement plus d’une vingtaine d’entreprises pétrolières qui explorent les sols du royaume, en partenariat avec l’ONHYM. Parmi elles, on trouve les deux majors que sont l’Italien ENI et l’Américain Chevron.Les efforts déployés jusque-là en matière d’exploration ont permis de mettre en évidence des indices de gaz et des découvertes dans le Gharb, Meskala, Tendrara et Essaouira. De quoi forcer l'optimisme.
Aujourd’hui le Maroc ne manque pas de relever que les investissements dans ce secteur ne coûtent finalement pas grand-chose à l’ONHYM. En 2016, par exemple, l’Office a mobilisé 117,5 millions de dirhams seulement, au moment où ses partenaires injectaient plus d’un milliard de dirhams. Bien sûr, cela est dû à la répartition des intérêts dans les permis d’exploration. Pour encourager ce domaine, le Maroc a fait, pour rappel, le choix d’autoriser les partenaires privés à prendre jusqu’à 75% des intérêts des puits en contrepartie des investissements colossaux qu’ils ont à réaliser.
La publication rappelle que, durant l’année écoulée, deux nouveaux accords pétroliers ont été conclus par l’ONHYM, ainsi qu’un nouveau contrat de reconnaissance.