Bonne nouvelle pour les exportateurs. Dans son édition du 21 décembre, L’Economiste rapporte, en effet, que l’Etat compte prendre en charge leurs frais de transport entre les sites de production et les ports. Cette mesure concerne, comme l’annonce le quotidien, plusieurs unités industrielles exportatrices, ainsi que les exportateurs indirects. Si les modalités doivent encore être définies par voie réglementaire, l’objectif, outre celui d'améliorer la compétitivité de l’offre exportable, est de «permettre aux industries exportatrices des régions enclavées d’être au même niveau de proximité que celles proches des ports». Elles seront ainsi, précise L’Economiste, «au point zéro» par rapport aux ports. Ce qui signifie que «les frais de transport devraient être intégralement pris en charge par le Fonds de développement industriel et des investissements (FDI), doté en 2018 de 1,7 milliard de DH». Cette aide, dorénavant permanente, s’additionne à toutes les autres subventions destinées aux régions enclavées. Le but est de faciliter l’installation des futurs investisseurs qui, en raison du coût du transport, hésitent à s’installer dans ces zones qui disposent, pourtant, de nombreux avantages.
Lequotidien conseille d'ailleurs au gouvernement «de ratisser large pour que l’éloignement de certaines régions mal connectées ne soit plus un obstacle à l’investissement». Il lui recommande également «d’appréhender la notion d’industrie au sens large pour inclure certaines activités de transformation comme l’agro-industrie».
Dans un autre registre, l’instauration de zones franches, projet censé favoriser l’export et la création d’emplois dans les zones enclavées, devra attendre. «Trop compliquée, elle a été renvoyée à l’élaboration du projet de Charte de l’investissement», fait savoir le journal.