La Région de Fès-Meknès est de celles dont on parle peu. Pourtant, elle présente aujourd’hui toutes les potentialités pour devenir un grand hub industriel, affirme l’Economiste dans son édition du mercredi 14 septembre. Le quotidien s'appuie sur les déclarations du maire de la ville et actuel ministre du Budget, Driss El Azami El Idrissi, qui croit dur comme fer qu’après la saturation des pôles de Casablanca, Kénitra et Tanger, la région de Fès-Meknès pourrait prendre la relève.
Même son de cloche auprès du président de la Région, Mohand Laenser, pour qui le développement et la croissance de sa circonscription sont tributaires de la capacité à créer de la richesse et de la valeur ajoutée.
Le journal ajoute que c’est non seulement grâce à ses propres potentialités mais, également, à ses différentes politiques publiques que la Région pourra réellement atteindre cet objectif.De même, il faudra trouver des solutions à certaines problématiques qui pourraient entraver les ambitions de cette Région, à commencer par la faiblesse des investissements publics.
En effet, le quotidien précise qu’il existe un déséquilibre en matière d’investissements dans les territoires régionaux. Ainsi, des régions comme Casablanca, Rabat ou Tanger bénéficient de 20 à 35 milliards de dirhams sous forme de financements publics, tandis que la Région de Fès-Meknès bénéficie d’à peine 10 milliards de dirhams.
