Le cheval se porte bien au Maroc, annonce L'Economiste dans son édition du 19 octobre. La stratégie de la filière équine déployée depuis 2011 a, en effet, porté ses fruits. En l'espace de cinq années, la filière s'est structurée et a renforcé ses fondamentaux. Avec 30.000 emplois, elle contribue désormais pour 0,6% du PIB, soit un montant de 6 milliards de DH, le double par rapport à 2007.
Depuis 2011, la filière s'est dotée d'une stratégie spécifique ayant pour objectif de faire du cheval “un moteur de développement économique et social”, assurent les responsables de la SOREC. Le plan se décline en trois axes: le développement de l'utilisation du cheval, la promotion de la composante courses marocaines et la sauvegarde de la race barbe.
La déclinaison de ces axes s'articule sur l'élevage et la formation à tous les métiers du cheval. Le tout ciblant une montée en compétences et une promotion auprès des professionnels et du public, aussi bien au Maroc qu'à l'étranger. A cet effet, l'effort a visé l'amélioration de la qualité de l'élevage et l'augmentation de l'effectif.
Résultat? Le nombre de naissances par an a augmenté de 800 chevaux sur les 5 principales races, soit 24%. Toutes races confondues, il est recensé plus de 6.300 naissances à fin 2015. Le cheval Barbe a, quant à lui, vu le nombre de ses naissances multiplié par 3 depuis 2011.
De 2011 à 2015, 500 courses hippiques additionnelles ont été organisées et le nombre de chevaux participants a augmenté de 650 partants. En tout, 2300 courses nationales sont organisées, dont 23 prises avec des paris européens. En 2015, enfin, 100.000 chevaux et juments ont été recensés.
