«Nous attendons qu’il y ait des records dans les années à venir». Les prévisions sont dressées par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, après l’ouverture du 6ème Salon national de l’olivier. Un événement initié par la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’olive et l’Association du Salon national de l’olivier sous l’égide du département de tutelle, rapporte le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans sa livraison du 5 décembre. A propos de la production des olives et de l’huile d’olive, elle est, selon le ministre, «à un niveau supérieur». «En ce qui concerne l’alternance et le manque de pluie l’année dernière, la production est moyenne mais nous sommes toujours dans les chaînes d’investissement en filière de l’olivier», explique-t-il.
Dans le Salon, où Aziz Akhannouch a fait une tournée, les prix sont, selon ses dires, «à la portée du consommateur et de l’agriculteur». «Nous avons également vu des petites entreprises agricoles qui font aujourd’hui le service agricole, travaillent sérieusement et réussissent bien malgré un agenda de travail chargé», poursuit le ministre. Il ne manque pas non plus de parler export. «Nous voyons aussi que certaines sociétés mondiales d’huiles d’olive ont commencé à exporter notre produit au Japon, en Asie et en Europe où il est demandé», ajoute Aziz Akhannouch qui s’exprimait sur un nouveau phénomène. «L’huile d’olive bio, dans un certain nombre de zones, commence à se propager et s’organiser. Il y aura des résultats satisfaisants dans l’avenir», estime le ministre.
Cette sixième édition, qui se tient jusqu’au 7 décembre, rassemble 80 exposants travaillant dans les maillons en amont et en aval de la filière. Elle permettra également d’accueillir plus de 10.000 visiteurs. De plus, d’éminents intervenants, institutionnels, techniques, scientifiques et associatifs offriront une plateforme d’échanges et de débats autour de la filière oléicole afin d’en définir les enjeux, exploiter les potentialités et les meilleures pratiques et anticiper les défis futurs.