Inaugurée mercredi, la 3e édition du Salon national de l’olivier à El Kelaa des Sraghnas se déroule jusqu'au 22 octobre. Sept ans après le lancement du contrat-programme destiné à la filière oléicole, un bilan s’impose.
En étudiant les derniers chiffres du secteur, disponibles auprès du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, on note que la totalité des plantations d'oliviers atteint aujourd’hui le million d'hectares. En 2009, cette superficie représentait 773.000 ha. Il faut donc parler d'une progression de 31%.
Grâce à ces mêmes sources, nous apprenons que la production s'accroît à un rythme soutenu. Elle atteint plus de 1,4 million de tonnes en 2015-2016. Ce qui ne représente que 53 % de la production prévue en 2020. Mais soulignons que durant la période 2006-2008, la production ne s’élevait qu'à 783.000 tonnes.
On remarque également une augmentation des entreprises ou "unités" de valorisation de l’olive. Sur 78 d’entre elles, une vingtaine ont été mises en place au profit des oléiculteurs des différentes régions de production, depuis le lancement du Plan Maroc Vert.
Il s’agit d’unités de trituration modernes installées par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime afin d'aider au lavage des fruits, à la séparation des impuretés, etc.
A titre d’exemple, la région de Marrakech-Safi occupe une place de premier ordre dans la production oléicole nationale, avec une production moyenne annuelle de 310.000 tonnes d’olives sur une superficie de 205.000 ha.
Cette région représente à elle seule, 20% de la superficie oléicole nationale, 62% des exportations nationales en olives de table et 10% des exportations nationales en huile d’olive.
