Le Royaume se positionne au sixième rang africain en matière de financement des startups technologiques en 2024, avec un total de 82 millions de dollars récoltés à travers 25 transactions, selon le rapport annuel de Partech Africa, récemment publié et repris par le magazine hebdomadaire Challenge.
Bien que le Royaume ait reculé d’une place par rapport à 2023, ces résultats confirment sa progression constante dans le continent.
Le rapport souligne une diminution globale des levées de fonds des startups africaines, avec une baisse de 7% en 2024.
Malgré ce contexte, le Royaume maintient sa position parmi les principaux acteurs du continent.
Toutefois, le pays reste encore en retrait par rapport aux «Big Four» historiques (le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya), qui dominent le marché.
En 2024, écrit-on, «les startups marocaines ont enregistré une baisse de 11% de leurs financements par rapport à l’année précédente, mais elles ont franchi pour la deuxième année consécutive la barre des 50 millions de dollars», alors qu’aux côtés du Ghana et de la Tanzanie, le Royaume avait fait partie des rares pays ayant dépassé ce seuil en 2024, une performance qui avait déjà été observée en 2023.
Par ailleurs, le nombre de transactions réalisées dans le Royaume a augmenté, ayant atteint un nombre total de 25 en 2024, ce qui place le pays à la cinquième position continentale, en termes d’activités transactionnelles.
En Afrique francophone, le Royaume consolide son rôle de leader, représentant 36% des financements levés dans cette région, et 75% des levées en Afrique du Nord francophone.
Dans l’ensemble de ce continent, le marché africain du capital-risque a démontré sa relative résilience en 2024, avec 3,2 milliards de dollars levés à travers 534 transactions.
Bien que le financement ait diminué de 7% et que le nombre de transactions ait légèrement reculé (-2%) par rapport à 2023, l’écosystème africain semble stabilisé, après une forte baisse enregistrée en 2023 (de l’ordre de -46% des financements et de -28% des transactions).
Cette performance témoigne «de la solidité du secteur technologique africain, qui résiste mieux que d’autres marchés mondiaux dans un contexte économique incertain», indique le rapport de Partech Africa.
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