FMI: le Maroc toujours qualifié pour la ligne de précaution de liquidité

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Le Maroc continuera à bénéficier de la ligne de précaution de liquidité déployée par le Fonds monétaire international. Le FMI a réaffirmé la qualification continue du Maroc pour accéder aux ressources de la ligne de précaution.

Le 28/01/2016 à 09h30

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a réaffirmé, mercredi, la "qualification continue" du Maroc à bénéficier des ressources de la ligne de précaution et de liquidité (LPL).

"Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international a conclu la troisième et dernière revue de la performance économique du Maroc dans le cadre d'un programme de 24 mois appuyé par la LPL, et réaffirmé la qualification continue du Royaume pour avoir accès aux ressources de la ligne de précaution et de liquidité", indique le FMI dans un communiqué.

La seconde ligne de précaution et de liquidité d'environ cinq milliards de dollars a été approuvée en juillet 2014.

Cet arrangement, qui va expirer en juillet prochain, soutient le programme des autorités marocaines visant à reconstruire les "tampons fiscaux et externes" et promouvoir une croissance plus inclusive, rappelle le communiqué, ajoutant que cette ligne fournit également une assurance contre les chocs exogènes.

Le premier accord biennal LPL en faveur du Maroc avait été approuvé le 2 août 2012 d'une valeur de 6,2 milliards de dollars.

Le FMI indique, en outre, que les autorités marocaines ont déclaré qu'elles considéreront cet arrangement comme un accord de précaution, comme elles l'avaient fait avec l'accord LPL de 2012, et qu'elles n'ont pas l'intention d'effectuer de tirage au titre de l'accord à moins que le pays soit confronté à un besoin de financement de la balance des paiements à cause d'une détérioration notable des conditions extérieures.

La LPL a été mise en place en 2011 de manière à répondre plus souplement aux besoins en liquidités de pays membres qui affichent des paramètres économiques fondamentaux solides et de bons antécédents en matière d'exécution de la politique économique, mais qui restent vulnérables.

Le 28/01/2016 à 09h30