Cette étude du rapport du PEFA constitue, souligne un communiqué, une étape importante en vue d’identifier et de s’accorder sur les priorités de réformes de la gestion des finances publiques (GFP) pour les années à venir. Faouzi Lekjaa et les représentants de la Banque mondiale ont fait part de l’importance de cet examen qui permettra une avancée significative dans la bonne gestion des finances publiques du Maroc.
La conférence a regroupé d’importants experts du Maroc et des partenaires économiques et financiers du Royaume. Les participants ont estimé que le PEFA constituait un levier pour l’approfondissement du dialogue sur les réformes de la GFP et une source pour l’élaboration des programmes de réformes.
Selon la même source, le PEFA permet aussi de mettre en commun les informations pertinentes issues «d’une évaluation neutre et objective, en vue d’identifier les forces et les faiblesses du système de gestion publique, et ainsi contribuer activement à l’élaboration du plan de réforme qui sera décidé et piloté par le gouvernement».
L’objectif principal de cet atelier est de présenter une synthèse des résultats de l’évaluation PEFA, y compris les points forts et les domaines de la GFP qui restent à améliorer. Cet atelier vise à renforcer l’appropriation totale du rapport par le gouvernement, les acteurs de la GFP au Maroc et toutes les parties intéressées par cette évaluation.
L’atelier a par la suite engagé un débat sur les priorités des réformes, en se basant sur les résultats de cette évaluation ainsi que d’autres évaluations établies notamment par le Parlement, la Cour des comptes, le ministère de l’Économie et des Finances, les ministères sectoriels ainsi que la société civile.
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Il faut rappeler que la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques est une question d’actualité, d’autant plus que le Maroc est engagé dans la réalisation de nombreuses réformes structurelles dans les secteurs agricole, économique et de développement sociétal à travers la protection sociale, l’éducation et la santé.
Selon Aziz El Khayati, directeur du budget au ministère de l’Économie et des Finances, «le Maroc s’est engagé volontairement à participer à cette évaluation pour la troisième fois». Et de poursuivre: «cette évaluation a permis de souligner que la gestion au Maroc des finances publiques s’est développée d’une manière importante, faisant preuve d’une consolidation de la gouvernance des finances publiques ainsi que de bonnes prestations et performances.»