"La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, NDLR) s'est rendue au siège social, au Centre technique Renault de Lardy et au Technocentre de Guyancourt", a précisé le groupe, tout en assurant que les tests réalisés à la demande de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, n'avaient pas détecté de logiciel truqueur.
"La direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), qui est, au titre du ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, l'interlocuteur pilote de la Commission technique indépendante, considère que la procédure en cours ne mettrait pas en évidence la présence d'un logiciel truqueur équipant les véhicules Renault", affirme le groupe.
Renault rappelle qu'après la révélation de l'existence de logiciels truquant les émissions de polluants de moteurs Volkswagen, une "Commission technique indépendante a été mise en place par le gouvernement français", avec "pour objet de vérifier que les constructeurs français n'ont pas équipé leurs véhicules de logiciels équivalents".
"En parallèle, la DGCCRF a décidé de faire procéder à un complément d'investigation sur pièce et sur site, qui a pour vocation de valider définitivement les premiers éléments d'analyse réalisés par la Commission technique indépendante", ajoute Renault, qui assure coopérer "pleinement aux travaux" de cette commission.
L'autre constructeur français, PSA Peugeot Citroën, a pour sa part assuré "ne pas avoir fait l'objet d'une perquisition de la DGCCRF" et a indiqué que les résultats des tests du gouvernement français suite à l'affaire Volkswagen n'ont pas montré d'anomalie concernant ses modèles.
A 12H56 (11H56 GMT), le titre Renault perdait 18,16% à 70,92 euros et Peugeot 8,47% à 13,50 euros, dans un marché en baisse de 3,09%. L'équipementier Faurecia cédait aussi 6,33% à 31,80 euros, et Valeo 4,84% à 121,95 euros.