Le butane fait flamber l’ardoise de la compensation. À fin avril 2017, celle-ci s’est ainsi alourdie de plus de 2 milliards de dirhams, enregistrant une augmentation de 66% par rapport à la même période de l'année précédente, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 12 juin.
D’après le journal, la valeur du volume du gaz butane consommé a augmenté de 73% sous l’effet de l’appréciation des cours à l’international. Il faut savoir que les cours du pétrole, auxquels sont corrélés les prix du gaz, ont varié entre 50 et 55 dollars le baril, contre 45 à 50 dollars lors du dernier semestre 2016.
In fine, la charge liée au soutien du prix du gaz butane s’est élevée à plus de 3,7 milliards de dirhams, contre 2,1 milliards à fin avril 2016. Le gouvernement espère ne pas dépasser le seuil de 4 milliards de dirhams à fin décembre 2017.
L’évolution de la charge de compensation du sucre a été moins importante, sa progression ayant pu être cantonnée à 3%. Sur les quatre premiers mois de l’année, la facture de la compensation du sucre est ressortie à 1,13 milliard de dirhams, quand elle était de 1,1 milliard à fin avril 2016.
Cela dit, la valeur de la subvention du volume importé ressort à 304 millions de dirhams à fin mars, contre une recette de 105 millions de dirhams, en faveur de la Caisse de compensation, lors du premier trimestre de 2016. Cela s’explique notamment par la forte fluctuation des cours du sucre sur le marché international. Ainsi, de 357 dollars la tonne en 2016, le cours est passé à 490 dollars sur les quatre premiers mois de l’année 2017, accusant une progression de 37%.