Bientôt, pour pouvoir commercialiser l’huile d’olive, il faudra montrer pattes blanches et suivre des règles strictes. En effet, un projet de décret concernant l’huile d’olive marocaine a été mise en ligne par le Secrétariat général du gouvernement pour consultation. Il suivra ensuite le processus normal de son adoption, dans les semaines à venir, auprès du conseil du gouvernement.Le ministère de l’agriculture espère repositionner l’offre marocaine de la filière oléicole, rapporte le Hub Export de la BMCE Bank. Les enjeux sont importants dans la mesure où la filière produit 1,5 million de tonnes par an, si l’on s’en tient à la dernière campagne 2013-2014.En fait, ces nouvelles règles devraient revoir l’ancien classement basé uniquement sur le taux d’acidité, l’indice de peroxyde et l’absorbance de l’ultraviolet. Il s’avèrerait que le texte actuel qui date de 1997 ne soit pas approprié pour assurer la qualité requise. D’après la note de présentation du décret, le texte de 1997 «permet à certaines huiles de mauvaise qualité de trouver place dans la classification proposée au niveau du décret précité et de se commercialiser librement sur le marché national».
Le 04/01/2015 à 22h15