Les mises en chantier se font de plus en plus rares. Dans son édition hebdomadaire, La Vie Eco rapporte que leur nombre a baissé de plus de 9% au premier semestre, à un peu plus de 81.450 unités. Actuellement, le volume des mises en chantier ne représente même plus les deux tiers des projets initiés il y a 4 ans, note l’hebdomadaire. D’autant que ces volumes ne portent que sur le logement. En se limitant aux habitats, le recul au premier semestre se situe autour de 10% (75.000 unités) et fait suite à une baisse précédente de 15%.
La baisse continuelle des mises en chantier au niveau du logement se répercute sur la production qui, elle aussi, a chuté de près de 13% à quelque 71.540 unités au premier semestre. Et les prévisions pour la seconde moitié de l’année ne sont guère reluisantes, vu l’augmentation des droits de la conservation foncière qui va alourdir les frais annexes pour les acheteurs. Les promoteurs devront, de leur côté, supporter des droits supplémentaires pour l’achèvement de leurs projets, au risque de perturber leur production et leur trésorerie. De quoi les décourager davantage.
Dans ce contexte, le logement social apparaît comme la bouée de sauvetage. Le segment affiche des signaux encourageants. Les délivrances de certificats de conformité laissent entrevoir une remarquable montée en cadence. Le segment cumule pas moins de 276.000 unités depuis 6 ans.