La baisse des taux d'intérêt immobiliers (5,34% entre juillet et septembre) ne profite pas uniquement aux produits neufs mais aussi aux logements de seconde main. Dans son édition du jour, L ‘Economiste rapporte que les transactions portant sur ce type d’habitations ont augmenté de 24% sur un an, avec des pics de 27% pour les ventes d'appartements et de 42% pour les bureaux.
La forte demande a induit presque mécaniquement une hausse des prix, même s’ils varient selon les villes et les segments. «A l'intérieur des villes, des écarts de prix importants peuvent être relevés selon les quartiers». En effet, les tarifs ne baissent pas dans les endroits les plus prisés, mais ils se réduisent dans les quartiers où l'offre est moins adaptée à la demande.
Justement, à Casablanca, les prix ont augmenté de 4,9% après des baisses de l'ordre de 13,5% au premier trimestre. Au total, 21.000 transactions ont été enregistrées dans la capitale économique sur les neuf premiers mois de l'année, en hausse de 4,5%. Pour les trois mois de juillet, août et septembre, 8.000 ventes ont été conclues à Casablanca. Un record puisqu’il s’agit du deuxième meilleur score sur un trimestre, après celui d'octobre à novembre 2014.
A l’inverse, à Marrakech, les transactions ont reculé de 15% à 9.500 unités alors que les prix s’y sont renchéris de 1,8% au troisième trimestre, après une baisse de 5,7% entre avril et juin.