Le ministre de l’Economie et des finances, Mohammed Boussaid, a annoncé, lors d’une conférence, que les indicateurs macro-économiques du pays avaient retrouvé des couleurs en 2017. L’Economiste, dans son numéro de ce lundi 29 janvier, se penche sur certains indicateurs, à commencer par la croissance dont le taux devrait s’établir à 4,6% contre 1,2% en 2016. Cette embellie est liée à l’amélioration de 15,4% de la valeur ajoutée agricole, ajoute L’Economiste. La valeur ajoutée non agricole a également connu une légère hausse de 2,6%.
Le quotidien revient aussi sur le déficit du compte courant, qui devrait s’établir à 4% malgré la hausse de la facture énergétique. En ce qui concerne le déficit budgétaire, il ressortirait à 3,5% contre 4,1% une année auparavant. La baisse du déficit budgétaire s’explique, selon Boussaid, par la bonne maîtrise des dépenses et une meilleure mobilisation des recettes. Les chiffres présentés par le ministre de l’Economie et des finances sont positifs dans l’ensemble, sauf pour la balance commerciale dont le déficit se creuse.
En effet, L’Economiste souligne que le déficit commercial s’est situé à 189,8 milliards de dirhams, soit une hausse de 2,6%, à cause de l’augmentation des importations (6,3%) et suite au renchérissement des cours du pétrole.
Heureusement, la bonne tenue des exportations a permis de limiter les dégâts. Le Maroc a vendu au reste du monde l’équivalent de 245 milliards de dirhams, soit 9,3% de plus qu’en 2016. A en croire le quotidien, cela a permis d’améliorer le taux de couverture des importations par les exportations de 1,5 point. Le ministre de l’Economie a d'ailleurs rassuré sur les réserves marocaines de devises, qui enregistrent un retour à la normale après la forte baisse signalée en juillet dernier. Elles s’élèvent à 241 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 6 mois d’importation.