Le nouveau ministre de l’Industrie veut sécuriser les exportations et renforcer la compétitivité et le positionnement des industriels marocains aussi bien sur le marché local qu’à l’export. Dans son édition du jour, Les Inspirations ÉCO assure que «pas une journée ne passe sans que Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du commerce, ne fasse une sortie sur le terrain depuis sa nomination qui semble marcher dans les pas de son prédécesseur». De quoi susciter l’optimisme chez les opérateurs.
Justement, le quotidien relate les rencontres du ministre avec les opérateurs de l’aéronautique, des industries du textile et de l’habillement (AMITH) et ceux du secteur automobile. Et la tournée se poursuit. Cette approche rassure bon nombre de professionnels qui s’attendent pour certains à «une nouvelle révolution industrielle au Maroc, qui pourra le positionner comme une plateforme prisée des investisseurs pour tous les secteurs, au-delà de l'automobile et l’aéronautique».
Le quotidien soutient que les centres techniques industriels sont le maillon clé de la compétitivité des secteurs. D’où «la détermination du ministère à poursuivre son soutien aux centres techniques afin de leur permettre de contribuer efficacement à la souveraineté industrielle du Maroc». Elles sont importantes pour booster l'innovation industrielle, en particulier l'innovation technologique. «Développer l'innovation afin d’atteindre les objectifs économiques, sociaux et sociétaux est une stratégie durable et efficace».
Le Maroc compte huit CIT, opérant dans des domaines de compétences variés allant des industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques (CERIMME, en activité depuis 1996), aux industries du bois et de l'ameublement (CTIBA, ouvert en 2005), en passant par les matériaux de construction (CETEMCO, créé en 1996), les industries des équipements pour véhicules (CETIEV, créé en 2005), celui des industries agro-alimentaires, de la plasturgie et caoutchouc, du cuir et du textile et habillement», fait savoir Les Inspirations ÉCO qui avance que «ces centres, qui sont les émanations des différentes industries auxquelles ils sont rattachés, ont pour mission principale d'accompagner ces secteurs dans leur quête de développement et de modernisation et leur propose une panoplie de prestations, à savoir la formation, les essais, la normalisation, la labellisation».