Les projets d’infrastructures, qui d'ailleurs se multiplient dans les différentes régions, pourraient connaître une nouvelle phase d’expansion durant les prochaines années. Dans son édition du 31 mai, L’Economiste affirme que, en plus des 77 milliards de dirhams d’investissements mobilisés pour la réalisation du nouveau modèle de développement des provinces du Sud et dont une grande partie est dédiée au volet des infrastructures, d’autres événements pourraient accélérer cette dynamique. Le journal évoque ainsi l’organisation de la coupe du monde 2026, qui générerait des investissements de plus de 10 milliards de dirhams destinés à «muscler» le tissu des infrastructures, soit plus d’un milliard de dirhams par an. Au programme: construction de nouveaux stades, renforcement de la capacité d’hébergement, mise à niveau des espaces urbains…
L’Economiste révèle que la gestion des investissements publics dans les futures infrastructures se fera selon un nouveau mode opératoire, après la création prochaine d’une nouvelle Agence nationale des équipements publics qui remplacera l’actuelle direction rattachée au ministère de l’Equipement et du Transport. Le cadre légal de l’agence est déjà en examen en commission à la Chambre des représentants.
Une fois mise en place, cette agence «sera en charge du pilotage, pour le compte de l’Etat, des projets d’infrastructures et d’équipements publics». Elle agira donc, soutient L’Economiste, en tant que «maître d’ouvrage dans le cadre des chantiers lancés par les ministères, les établissements publics, les fondations ou encore les associations d’utilité publique».
Le but est de «favoriser la professionnalisation des interventions dans le domaine des infrastructures». L'agence devra continuer de «veiller à la réalisation des projets de construction confiés au ministère de l’Equipement par d’autres ministères, les collectivités locales ou les établissements publics», de même qu'elle se chargera «d’étudier et de proposer les réformes concernant la législation, la réglementation et la normalisation dans les domaines relevant de sa compétence». Le tout sur la base d’une approche contractuelle.