Interdiction des importations du gaz frigorifique en 2040

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Revue de presseKiosque360. Le Maroc réduit chaque année l’utilisation de cette substance selon un échéancier précis, l'objectif étant de se conformer au protocole de Montréal.

Le 14/02/2018 à 00h35

Depuis janvier 2013, le Maroc poursuit ses efforts pour diminuer l’utilisation du gaz frigorifique, afin de se conformer au protocole de Montréal visant à réduire la production et la consommation des substances nocives à la couche d’ozone, peut-on lire dans les colonnes de L’Economiste du 14 février.

Ayant ratifié cet accord, le Maroc est dans l’obligation d’arrêter l’importation de ce gaz en 2040. Au titre de l’année 2018, et selon le schéma de suppression progressive de l’utilisation de cette substance, la quote-part répartie est de 549,54 tonnes métriques. Ce volume est nettement inférieur à celui de 2017, qui s’est élevé à 651,92 tonnes métriques, soit un écart de 102 tonnes.

L’an dernier, 19 opérateurs se sont partagé les importations du gaz frigorifique. D’ailleurs, le tableau des quotas à l’import par entreprise, que vient de publier le Secrétariat d’Etat chargé du Commerce extérieur, ne retient que 13 entreprises importatrices de ce gaz. Ces sociétés devront se partager 90% de ce volume, soit l’équivalent de 494,59 TM. Les 10% restants sont réservés aux nouvelles entreprises.

Le gaz frigorifique est utilisé pour la climatisation, la réfrigération et la ventilation. C’est la société Froidel, leader de la réfrigération, qui s’accapare la part du lion avec 47% des volumes d’importation prévus pour 2018. Froidel s’impose aujourd’hui comme le leader du marché marocain et nord-africain des équipements de réfrigération. L’entreprise dispose d’une unité de fabrication qui s’étend sur plus de 25.000 m2 à Casablanca.

Par Fayçal Ismaili
Le 14/02/2018 à 00h35