Les questions liées à l'investissement occupent une large place dans les colonnes de la presse datée de ce vendredi 16 mai. La Vie Eco revient sur le méga projet de la phase II du réaménagement de la vallée du Bouregreg à Rabat présenté, lundi dernier, devant le roi Mohammed VI. Porté par le fonds Wessal Capital, ce projet mobilisera la coquette somme de 9 milliards de dirhams. L’objectif étant, selon l’hebdomadaire économique, de faire de Rabat une capitale du tourisme culturel. Dans sa dernière livraison, Telquel fait état à sa Une du "retour des pétrodollars". Le magazine relève que "2011 a été une année clé où la combinaison de plusieurs facteurs a contribué au retour des pétrodollars". Et de préciser que "plusieurs dizaines de milliards de dirhams ont été investis en trois ans au Maroc". Selon les chiffres mise en exergue par Telquel, "les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe ont investi, entre 2009 et 2014, plus de 32,6 milliards de dirhams".
Hausse des investissements publics
A en croire L'Economiste, c'est l'Etat qui "donne le tempo" en matière d'investissement. Selon le quotidien économique, les investissements publics ont connu une hausse de 30% au titre du premier trimestre 2014 pour atteindre 16 milliards de DH. Et d'ajouter que "la reprise de la commande publique devrait soulager plusieurs opérateurs économiques". En matière d'investissements directs étrangers (IDE), L'Economiste relaye les conclusions d'une récente enquête du cabinet mondial EY (ex Ernst & Young), selon lesquelles, le Maroc a réalisé une croissance solide dans les entrées des IDE avec une hausse de 24% au titre de l'année 2013.
Toujours en matière de promotion des investissements directs étrangers, Aujourd'hui Le Maroc fait état de la "mission séduction" de Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des finances, à Varsovie, où il a participé à la 23e assemblée annuelle de la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) qui s'est déroulée les 14 et 15 mai. Boussaid a mis en avant l'ensemble des réformes menées pour améliorer notamment le climat des affaires. Justement, le gouvernement est appelé à activer la cadence, d'autant plus que le patronat au Maroc tire la sonnette d'alarme à propos de la lenteur de l'action en matière d'amélioration de l'environnement des affaires.
