Après avoir engagé 350 milliards de dirhams dans les grands projets infrastructurels ces dernières années, le Maroc n'entend pas manquer d'ambitions. C'est ce qui ressort d'une conférence-débat, «Le développement des infrastructures pour une meilleure économie», récemment organisée par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc à Casablanca, et dont les grandes lignes ont été rapportées dans un article du quotidien Aujourd'hui le Maroc, dans son édition de ce jeudi 14 novembre.
Port de Dakhla Atlantique et Kénitra Atlantique, extension de la ligne LGV entre Marrakech et Agadir, développement du ferroviaire classique et de nouvelles autoroutes... Les grands projets d'infrastructures ont été passés en revue.
Les responsables de l'administration ont annoncé que les grands projets à l'ordre du jour nécessiteront une enveloppe de 600 milliards de dirhams. Pour le pilotage, une commission d'investissement sur les infrastructures, rattachée au chef du gouvernement, est en réflexion.
Par ailleurs, le Maroc avait un réseau conséquent de 1.800 km, ce qui en fait le premier réseau autoroutier d'Afrique du Nord. D'autres projets sont en cours, notamment dans la région du grand Casablanca, avec la construction d'une liaison entre Tit Mellil et Berrechid, dont les travaux débuteront l'année prochaine. Son montant? 1,7 milliard de dirhams.