L’année écoulée n’aura pas été totalement catastrophique pour la Bourse. Dans son édition du 4 janvier, L’Economiste rapporte que la place de Casablanca, qui «a limité ses pertes à 8,27% en 2018 après avoir enregistré jusqu'à -12%», affiche la performance «la moins mauvaise sur le continent». Mieux encore, le journal constate que «l'indice phare du marché casablancais affiche une hausse de 25% contre une perte de 17% la période précédente».
Mais c’est au niveau des volumes que le bât blesse. Le quotidien souligne ainsi que le faible niveau des transactions et le manque d'opportunités pour les investisseurs impactent les échanges. Les transactions sur le marché principal se sont réduites de 6% pour se fixer à 37 milliards de dirhams (une moyenne quotidienne de 150 millions de dirhams). Ces échanges ont été opérés à hauteur de 56% sur cinq valeurs (Attijariwafa bank, Maroc Telecom, BMCE Bank, BCP et Addoha).
Aujourd'hui, les regards sont tournés vers «l'accélération de la réforme de la Bourse et le redressement de l'activité économique» pour «dynamiser» le marché. L’Economiste évoque de nombreux changements attendus, comme la publication des indicateurs financiers sur une fréquence trimestrielle qui sera élargie à l'ensemble de la cote. Elle «permettra de réduire l'asymétrie d'information».
Le journal parle également de la délivrance par le régulateur, dès cette année, des accréditations des professionnels de marché comme les contrôleurs internes, les gestionnaires de portefeuille, les analystes, les négociateurs/traders, les responsables back-office. L’objectif est de «relever le niveau des compétences sur le marché».