La campagne agricole s’annonce sous de bons auspices. Les chiffres le prouvent. Car selon les dernières prévisions de Bank Al-Maghrib, la production céréalière devrait ressortir, au titre de la campagne agricole 2016-2017, à pas moins de 78 millions de quintaux. Et grâce à ces estimations, la Banque centrale a revu à la hausse ses perspectives de croissance pour cette année. Le taux d’évolution du PIB est estimé désormais à 4,3%. Il reste certes inférieur à celui fixé par le Fonds monétaire international (FMI) qui est de 4,4%, mais plus élevé que celui de la Banque mondiale qui table sur un taux de 4%. C’est ce que rapporte le quotidien L’Économiste, dans son édition de ce lundi 27 mars.
D’après le journal, la pluie a été abondante et bien répartie dans le temps et l’espace, ce qui explique en grande partie, la «bonne» année agricole. Pour rappel, à fin février dernier, le cumul pluviométrique s’est chiffré à 278 mm. Il s’agit là d’une hausse de 7% par rapport à une année agricole normale (264 mm) et de 136% en comparaison avec la campagne agricole 2015-2016, qui était, rappelons-le, taxée de très mauvaise. Cette excellente pluviométrie a permis de porter les réserves des barrages à usage agricole à 7,32 milliards m3, soit l’équivalent d’un taux de remplissage de 54%.
L’Économiste rapporte par ailleurs que les superficies semées en céréales d’automne dépassent les 5 millions d’hectares. Il s’agit -là d’un taux de réalisation, à hauteur de 99%, du programme de l’actuelle campagne agricole. De quoi donner le sourire aux agriculteurs.