La CDG organise à Rabat une journée d’étude sur les défis majeurs auxquels font face les territoires

Khalid Safir, directeur général de la CDG, à Rabat le 12 juillet 2024. (Y.Mannan/Le360).

Khalid Safir, directeur général de la CDG, à Rabat le 12 juillet 2024. (Y.Mannan/Le360)

Le 12/07/2024 à 17h45

VidéoL’Institut du groupe CDG (Caisse de dépôt et de gestion) a organisé, ce vendredi 12 juillet, une journée d’étude axée sur l’ambitieux projet de la régionalisation avancée.

Cette rencontre a regroupé, à Rabat sous la présidence de Khalid Safir, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), des représentants ministériels, des élus, des délégués d’entreprises publiques ainsi que des acteurs associatifs et d’experts.

L’assistance parmi lesquels figuraient Rachid Abdi, président du conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra et l’universitaire Mohamed Tozy, a mis en valeur l’importance de «la coopération et de la co-construction de projets communs, avec les acteurs locaux pour le développement des collectivités territoriales».

Khalid Safir a précisé que «pour relever ces défis, il est essentiel de privilégier la cohérence et de développer une vision territoriale partagée». Cela implique, a-t-il dit, «une articulation efficace entre les politiques publiques nationales et locales, ainsi qu’une convergence des efforts des acteurs publics et privés pour mettre la dynamique au service de nos territoires».

Dans ce cadre, le groupe CDG a rappelé «les objectifs inscrits dans son plan stratégique dit CAP2030», axé sur deux points majeurs. Il s’agit de la mise en œuvre «d’une plateforme territoires et relations institutionnelles», permettant la «mobilisation de l’ensemble des entités du groupe CDG pour le développement de projets dans le cadre d’une démarche gagnant-gagnant au bénéfice des territoires».

Le deuxième point, selon le groupe, a trait au développement «d’une gouvernance intégrée et adaptée permettant l’accompagnement des collectivités territoriales, avec toute l’agilité et la capacité d’exécution requises pour la mobilisation des financements à travers les banques et les marchés financiers, nécessaires au développement des programmes».

En conclusion, les participants ont convenu que les régions les mieux placées, dans le contexte de la mondialisation, «seront celles qui seront capables de répondre à cette double contrainte: d’une part, créer, au niveau local, un cadre propice à la croissance économique et, d’autre part, garantir un équilibre environnemental et social, car c’est dans cette intersection que réside l’offre de valeur territoriale, véritable révélatrice de l’efficacité des démarches d’attractivité», a-t-on souligné.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 12/07/2024 à 17h45