Le patronat marocain veut intégrer la communauté des Marocains entrepreneurs du monde (MeM) au sein de la confédération. Elle représentera la treizième région de la CGEM.
«En tant que représentant du secteur privé, la CGEM a décidé de regrouper l’ensemble de ses forces vives dans une région économique virtuelle qui sera la treizième région de la CGEM», annonce-t-on auprès de la Confédération.
Pour ce faire, une convention-cadre a été élaborée avec le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration. «Elle permettra aux deux parties de coordonner leurs actions et d’unifier leurs efforts en vue de développer une coopération économique et sociale destinée aux Marocains entrepreneurs du monde (MeM), dans les domaines d’intérêt commun», précise-t-on de même source.
Nous apprenons également qu’il est question de mettre en place une plateforme dédiée à l'animation d’actions spécifiques, ainsi que l’échange d’expériences, d’expertise et de bonnes pratiques.
Cette treizième région de la CGEM vise ainsi à intégrer les MeM dans l’économie marocaine «en y apportant leur expérience et leur savoir-faire d’une part, et d’autre part, en bénéficiant de l’expérience marocaine dans les différents domaines», ajoute-t-on auprès du patronat marocain.
La durée de cette convention est de trois ans et ce, à partir de la date de ratification par les deux parties. Elle sera renouvelable par reconduction tacite.
D’après les chiffres avancés par la CGEM, il se trouve que les investisseurs marocains à l’étranger font partie d’une communauté de plus de cinq millions de personnes résidant dans près de cent vingt pays, dont plus de 300.000 entrepreneurs.
Pour sa part, le ministère de tutelle «s’est fixé comme priorité d’encourager cette dynamique entrepreneuriale à travers, notamment, la mise en place d’une cellule d’information et d’orientation, d’outils dédiés consultables online ainsi que des programmes d’aide à la création d’entreprises».
Concrètement, un comité de pilotage sera constitué. Il comptera deux représentants de chacune des deux parties et se réunira en règle générale deux fois par an. Il verra le jour dans quelques semaines.
Ensuite, vers les mois d’avril-mai, la plateforme «the bridge» sera en ligne.
Et, enfin, à partir du mois de juin, les activités démarreront et seront consolidées par des actions.