Reprise et Réformes. La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a dévoilé son orientation stratégique pour une relance en 2021, une orientation qui requiert des actions plus fortes avec une exécution plus rapide, fondées sur un nouveau contrat de confiance public-privé, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 15 février. A l’agenda, six chantiers prioritaires en continuité avec le travail mené par le patronat depuis le déclenchement de la crise sanitaire.
Outre la promotion du made in Morocco et la nécessité d’un engagement public-privé pour intégrer l’informel, la CGEM travaille pour un appui des entreprises par l’opérationnalisation de la stratégie des fonds propres avec un lancement immédiat du fonds généraliste, sectoriel et participatif. Autres chantiers? L’amélioration de l’accès et l’optimisation des coûts des facteurs de production de l’entreprise (chantier décliné en six blocs sectoriels, en l’occurrence l’énergie, la logistique, la formation, l’emploi, le foncier et l’innovation), ou encore la simplification des procédures (liquidation, transmission des entreprises, etc.) en faveur du développement économique, précise le journal.
Dans sa feuille de route stratégique, la CGEM pointe également du doigt la lenteur des partenaires publics dans la mise en œuvre des mesures de soutien pour les secteurs qui sont toujours à l’arrêt ou encore les fermetures administratives ciblant certaines branches d’activité à l’instar de celle des restaurateurs, relaie le journal qui précise que la CGEM aspire à davantage d’interactions avec le gouvernement sur des points importants comme la restructuration du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, ou encore l’extension de l’AMO.