Lors d’une réunion tenue dans le cadre de la plateforme CGEM-Gouvernement, Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a fait le point sur l’état de santé des sociétés secouées par la pandémie de Covid-19. A cette occasion, il a mis l’accent sur deux impératifs: la solvabilité des entreprises et la sauvegarde des emplois, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 24 mai.
Pour le patron des patrons, il est ainsi nécessaire de donner de la visibilité aux entreprises, notamment celles évoluant dans des secteurs sinitrés tels que le tourisme, la restauration ou encore les industries culturelles et créatives. «Pour gérer leur trésorerie et survivre aux conséquences de la baisse voire de l'arrêt total d’activité, les opérateurs économiques, notamment les TPME, ont recouru la dette, comme nous le savons tous, en attendant une reprise d’activité normale, souligne-t-il. Or, la reprise effective n’a pas été au rendez-vous».
Chakib Alj plaide également pour une action axée sur les opérateurs nécessitant une restructuration financière. Face au chef du gouvernement, il a rappelé les engagements remplis par le secteur privé au moment où ceux pris par le gouvernement et syndicats sont toujours en attente de concrétisation, comme l’indique le journal.
Le président de la CGEM a aussi appelé à ce que la dynamique entreprise pour faire face la crise sanitaire (chantier de la généralisation de la protection sociale, création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement) soit dupliquée dans le cadre de la plateforme CGEM-gouvernement. Dans ce sens, il réclame que des chantiers économiques à moyen terme soient traités en toute synergie, faisant référence au renforcement de la compétitivité, l’instauration du e-gov, l’encouragement de la préférence nationale et l’intégration de l’informel.