Le projet de loi, approuvé par 67 députés et rejeté par 44 autres, vise à établir des mécanismes d'appui à la reprise progressive de l'activité économique, à préserver l'emploi grâce à des mesures pratiques pour améliorer l'efficacité de l'administration et à accélérer la mise en œuvre des réformes administratives.
Dans sa réponse aux interventions de groupes et groupements parlementaires lors de la discussion générale du PLFR, le ministre de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration, Mohamed Benchaâboun, a insisté sur la forte présence de la dimension sociale dans ce projet de loi.
Ce projet de loi assure la poursuite et le renforcement des priorités sociales déterminées par la loi de finances 2020 initiale, et ce, à travers la mise en place de mesures visant à appuyer le secteur de la Santé, à améliorer le pouvoir d'achat des familles marocaines et à soutenir les entreprises en vue de préserver l'emploi, a-t-il expliqué.
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Le ministre a également souligné qu'à l'inverse de ce qui circule, l'approche adoptée par le gouvernement est loin d'être celle de l'austérité ou de la gestion des équilibres, lesquels demeurent importants. Et de noter qu'en dépit de la baisse prévue des recettes de 40 milliards de dirhams (MMDH), les investissements du Budget général de l'Etat ont été portés à 7,5 MMDH via la révision des priorités au niveau des dépenses.
Faisant remarquer que l'investissement dans les secteurs sociaux se poursuivra avec la même cadence, Benchaâboun a mis l'accent sur la nouvelle programmation du budget d'investissement des départements ministériels et institutions qui a été revue pour tenir compte des impacts induits par la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) et la révision du planning de réalisation de certains projets, prenant en considération la baisse du rythme d'exécution de ces projets ainsi que le report de la procédure de lancement de certains projets en raison de l'absence des conditions requises.