La Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR) a clôturé son exercice 2016 dans le vert, ce qui lui permet d’envisager l'avenir avec sérénité. C’est ce qui ressort des dernières données communiquées par la CIMR et rapportées par l’Economiste dans son édition du lundi 29 mai.
Selon le quotidien, la caisse a dégagé un excédent d’exploitation de 4,7 milliards de DH en 2016, soit une hausse de 17% par rapport à 2015. Cette situation lui permet de renforcer ses réserves de prévoyance, qui se fixent désormais à plus de 45 milliards de DH. Selon Khalid Cheddadi, PDG de la CIMR, ces réserves représentent 9,87 années de prestations.
L’Economiste précise également que, malgré le contexte économique difficile qu’a connu le Maroc ces dernières années, le nombre d’actifs cotisant à la CIMR a augmenté de 3,1% en moyenne entre 2013 et 2016, pour s’établir à 333.646 cotisants à fin décembre dernier.
Par ailleurs, le fait marquant de l’activité de la CIMR, en 2016, est sans nul doute le changement de statut qui lui a permis d’élargir son périmètre d’intervention. Si, jusque-là, la caisse n’était ouverte qu’aux salariés des entreprises adhérentes, elle est désormais ouverte au grand public, souligne ainsi L’Economiste.
En effet, la CIMR vient de lancer l’offre Al Moustakbal Individuel s’adressant à toute personne physique qui pourra, dans ce cadre, constituer une retraite complémentaire à sa guise et à son propre rythme. «Pour chaque versement mensuel, un minimum de 200 DH est exigé», précise toutefois l’Economiste. Cette offre, ajoute la même source, permet à la CIMR de cibler une population de pas moins de 5 millions de personnes.
