La consommation de sodas en baisse

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Revue de presseKiosque360. La consommation de boissons gazeuses ralentit. En cause, de profonds changements dans les habitudes de consommation. Les autres boissons non alcoolisées (eaux minérales, jus ou thé) prennent d’ailleurs des parts de marché.

Le 31/05/2017 à 23h01

Les boissons gazeuses n’ont plus la cote auprès des Marocains. Dans son édition du jour, L’Economiste constate, en effet, une baisse de la consommation de sodas. D’où le ralentissement de la croissance des filiales des principaux producteurs (Coca cola, Pepsi, 7 Up, Fanta, Sprite...), principalement en raison des changements dans les habitudes de consommation. En effet, le consommateur, plus soucieux de sa santé, se réoriente vers l'eau minérale, les jus et les produits laitiers, évitant ainsi «la surconsommation de sucre, de gaz, de colorants, ainsi que les problèmes de surpoids, d’obésité, de diabète», souligne le quotidien.

On note ainsi une faible consommation de boissons gazeuses par habitant, par rapport aux pays comparables. «En effet, le Marocain consomme 18-20 litres par an, loin derrière l'Algérien (autour de 30 litres par an). Au Moyen-Orient, la moyenne de consommation par habitant est 5 fois plus importante!» 

II faut dire que le thé, au Maroc, est un sérieux concurrent à ces boissons pour lesquelles le plus gros de la demande émane des grandes villes. Coca Cola est incontestablement le leader en la matière, avec 83% des parts du marché. Il faut dire que la marque propose une multitude de marques appréciées par le consommateur.

Les opérateurs estiment que la relance de la consommation passe par l’innovation en termes de marketing et de catalogue, ainsi que par les promotions et les jeux-concours.Parallèlement, les producteurs se diversifient. Coca Cola Company développe des marques de jus, d’eaux plate et gazeuse. Cela lui a permis de gagner quelque 5% de parts de marché à l'échelle nationale.

«L'attractivité de nouveaux investissements (IDE) permettrait de stimuler davantage le marché et de redynamiser la filière avec des produits plus attractifs et à plus forte valeur ajoutée», conclut L’Economiste.

Par Rachid Al Arbi
Le 31/05/2017 à 23h01