Dans son édition du 19 avril, Les Inspirations ECO rapporte que le gouvernement revoit à la baisse ses prévisions de croissance. Ainsi «le Maroc devrait enregistrer un taux de croissance oscillant entre 1,5% et 1,7%, au lieu de 3%».
Reprenant les propos du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui répondait à une question centrale à la Chambre des Représentants sur la situation de l’économie nationale à l'aune des changements climatiques et géostratégiques, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales mensuelles, le quotidien économique explique ce niveau de croissance, principalement, par le recul de la valeur ajoutée agricole de 11%, contre une hausse de 18% au cours de la précédente campagne agricole.
Il rappelle qu’après une baisse de la croissance en 2020 (-6,3%), le PIB devrait s'apprécier de plus de 7% en 2021, en lien avec les performances exceptionnelles du secteur agricole au cours de l'année écoulée et l'augmentation de la valeur ajoutée d'environ 18%, en plus du dynamisme qu'ont connu les secteurs non agricoles, où la plupart des activités se sont redressées après la crise.
Et d'ajouter «la valeur ajoutée non agricole a enregistré une hausse de près de 6%, contre des attentes initiales de +3,9%, soit une augmentation de plus de deux points». Les transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont connu une évolution exceptionnelle (+36,8%), pour atteindre un montant record de 93,3 milliards de dirhams en 2021.
Le journal assure que ce «même dynamisme économique s'est poursuivi début 2022, où il est prévu que le PIB non agricole maintienne son dynamisme tel que prévu dans le cadre de l'élaboration de la loi de Finances 2022».
Enfin, le quotidien explique que «les indicateurs conjoncturels actuels confirment l'évolution positive de l'économie, compte tenu de l'amélioration des activités industrielles au cours des trois premiers mois de cette année, notamment dans les secteurs de l'énergie, du BTP, des mines, des industries alimentaires, du textile et de l'industrie aéronautique».