La croissance montre des signes de faiblesse

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Revue de presseKiosque360. La croissance du PIB ne dépasse pas les 2,4% au troisième trimestre. En cause, le repli de la valeur ajoutée agricole. La demande adressée au Maroc rassure.

Le 03/07/2019 à 22h59

Peu ou pas de surprise à attendre de l’évolution de la croissance au troisième trimestre. Dans son édition du jour, L’Economiste, qui se base sur les prévisions du Haut Commissariat au Plan (HCP), rapporte que la croissance du PIB ne dépassera pas 2,4% contre 3% à la même période de l'année dernière. Le journal ne compte donc pas sur «une création importante d'emplois où à une amélioration du taux d'emploi».

L’évolution ralentie de la croissance au troisième trimestre s’explique par le repli de 2,5% de la valeur ajoutée agricole. Ce qui n’est pas le cas de l’activité hors agricole qui maintient sa croissance à 3,2%. Elle est toutefois en décélération depuis le début de l’année suite à une contraction de la valeur ajoutée du secteur secondaire.

Ceci, le journal pense que le PIB non agricole profiterait de la demande mondiale adressée au Maroc qui devrait progresser de 2,9% via le secteur secondaire et tertiaire dont la croissance s’établirait respectivement à 3,1 et 3,2%. Le tout contribuera pour 1,6 point à la croissance globale du PIB.

L’Economiste rappelle que la demande étrangère adressée au Maroc avait également bénéficier de la hausse des importations des pays de la zone euro progressant de 3,2% durant cette période. Dans ce sillage, les exportations de biens ont augmenté de 11,3% en grande partie en raison de l’amélioration des expéditions de secteurs comme l'aéronautique, l'électronique ou l’agro-alimentaire.

Le quotidien constate que les ventes du secteur automobile n'ont pas enregistré de forte progression. D’une manière générale, «les exportations souffrent de faiblesse qui doivent être rapidement traitées», écrit le journal qui relate que 80% des exportations sont réalisées par 5% des entreprises. «La contribution des échanges à la croissance reste marginale, avec un effet négatif sur l’emploi. Car pour la plupart des 4.000 produits qu’exporte le Maroc, la valeur ajoutée s’opère à l’extérieur».

Par Rachid Al Arbi
Le 03/07/2019 à 22h59